Basilique Saint-Pierre
Située dans la Cité du Vatican (état indépendant en territoire italien), elle
domine la Place Saint-Pierre, chef-d’oeuvre architectonique de Bernini. Ont œuvré
sur cette basilique, centre spirituel du christianisme, Bramante, Raphaël, Giuliano
da Sangallo, Peruzzi, Antonio da Sangallo avant que n’intervienne Michel-Ange
en 1547 et dont est resté la partie absidale et le dôme, la plus grande œuvre
murale jamais réalisée. Ensuite, Maderno érigea la façade et transforma, sur ordre
du Pape, le plan de l’église alors en croix grecque en croix latine.
Précédée d’un immense escalier, la façade se compose de colonnes émergentes parmi
lesquelles s’ouvrent des fenêtres. La plus grande, centrale, est la loge des bénédictions.
L’atrium de Maderno est décoré par des ornements et des mosaïques, particulièrement
intéressante la mosaïque « La Navicella » de Giotto. Cinq portes de bronze nous
emmènent à l’intérieur et l’une d’entre elles, la porte sainte, ne s’ouvre que
pour les jubilés. L’église est imposante et grandiose. Au centre, sous le lumineux
dôme orné de mosaïques et au cenre sur l’autel papal se dresse le baldaquin de
bronze de Bernini. À droite repose la statue de bronze de Saint-Pierre réalisée
par A. di Cambio, le pied droit pôli par les baisers de millions de fidèles. Dans
la nef de droite se trouve la Pitié, groupe de marbre sculpté par Michel-Ange. L’abside est reliée à la fastueuse chaire de Saint-Pierre, opéra en bronze de
Bernini. Il est possible de visiter le dôme qui offre un panorama exceptionnel
de Rome.
Basilique Saint-Jean de Latran
L’Escalier Saint peut se visiter de 6h30 à 12h et de 15h30 à 18h30 du 1er avril
au 30 septembre et du 1er octobre au 30 mars de 15h à 18h. Entrée gratuite.
Basilique Saint-Jean de Latran : définie comme la cathédrale d’Italie et du monde,
elle fut fondée par le Pape Melchiade sur les terres de la famille des Laterani,
puis donnée à l'empereur Constantin du Pontefice avec la grande caserne des équites
singulares, sur les restes de laquelle émerge la basilique. L’église constituée
de 5 nefs fut d’abord dédiée à Salvaore puis, plus tard, aux Seigneurs Giovanni
Battista et Evangelista. Restaurée par S. Leone Magno et Hadrien Ier, elle fut
endommagée par le tremblement de terre de 896 puis réédifiée par Sergio III en
905 et décorée par Nicolò IV entre 1288 et 1292. Refaite plusieurs fois par les
pontifs Urbain V et Grégoire XI puis enfin Innocent X qui, en vue du jubilée de
1650, chargea Borromini de la moderniser complètement. Dans cette basilique se
sont tenus les conseils des années 1123, 1139, 1179, 1215 et 1512.
Basilique Saint-Paul
Basilique Saint-Paul-hors-les-murs : également appelée Basilique Ostiense, la
plus grande de Rome après Saint-Pierre. Ses dimensions sont identiques à celles
de la Basilique Ulpia au Forum de Trajan.
Après Constantin, elle fut agrandie par Valentiniano et Teodosio, terminée ensuite
par le fils Onorio. C’est une basilique à 5 nefs, divisée en 80 colonnes, la plus
grande église du Christianisme, devant la moderne Saint-Pierre. Sa construction
remonte au IVème siècle ap. JC. sur le lieu où fut inhumé Saint-Paul. La basilique
présente un clocher de 5 étages, les trois premiers suivant un plan carré, le
quatrième octogonale et le dernier en forme circulaire avec des colonnes corinthiennes
fut erigé par Poletti pour remplacer le précédent au style romano-gothique abîmé
par l’incendie. Dans la basilique, le toit lacunaire et intéressant avec ses riches
ornements dorés sur fond blanc et un ciborio d’Arnolfo di Cambio, érigé en 1285,
exemple splendide d’art gothique soutenu par 4 élégantes colonnes à profile aux
chapiteaux de marbre doré et les mosaïques de Pietro Cavallini coevo de Giotto.
En outre, le chœur qui a été crée au début du XIIIème siècle par Vassalletto.
Basilique Saint-Clément-du-Latran
Basilique Saint-Clément-du-Latran : l’église est dédiée à Clément, troisième
pontif de l’histoire, qui, selon une légende, fut jeté dans la mer noire attaché
à une enclume après avoir été exilé en Crimée. La basilique originelle, construite
en 385, fu détruite en 1084 par les Normands. Elle fu réédifiée en 1108 par Pascal
II sur le modèle des deux églises précédentes, ramenées à la lumière en 1857.
Façade : l’entrée est formée d’un portillon du XIIème siècle qui se divise en
un quadriportique aux colonnes ioniques. La façade de la fin du baroque est une
œuvre de Carlo Stefano Fontana ; Plan intérieur : forme basilicale ; Nefs : trois
avec absides ; Presbytère : au-dessus de la crypte se trouve le tabernacle soutenu
par quattre précieuses colonnes de marbre « pavonazzetto »; cuvette absidale :
grande mosaïque de l’école romaine du XIIème siècle ; Fresques : Giuseppe Chiari,
Masolino da Panicale.
Basilique Sainte-Marie-Majeure
l s’agit de la quatrième basilique patriarcale de Rome, après Saint-Paul-hors-les-Murs,
Saint-Pierre et Saint-Jean de Latran. Dite aussi « Liberiana » car ressemble à
une basilique construite par le Pape Libère à l’endroit où était tombé la neige
en été (d’ailleurs elle était aussi appelée « Sainte-Marie-aux-Neiges »). Elle
fut érigée par le Pape Sixte III en 432, tout de suite après le concile d'Éphèse
qui revendiquait à la Madonne le titre de Mère de Dieu. Nicolas IV fit refaire
l’abside, Clément X la façade principale. Le clocher en style roman, de 1377,
avec sa flèche pyramidale, est le plus haut de Rome (environ 75 mères). La basilique
a 3 nefs divisées par des colonnes en marbre et granit avec chapiteaux ioniques
et offre un magnifique par-terre cosmatesque du XIIème siècle et un plafond à
compartiments attribué à Giuliano Sangallo et doré avec ce qui a été le premier
or parvenu d’Amérique en Italie. La basilique conserve ses mémoires antiques,
comme ses célèbres mosaïques qui restent modernes comme la décoration de la Chapelle
Paolina, ou Borghese.